L’UMR MCD est positionnée sur les enjeux majeurs liés aux problématiques de la durabilité des matériaux de construction et de l’économie circulaire de la construction, relevant des disciplines « Génie Civil » principalement et « Science des Matériaux de la Construction » secondairement.
Les travaux de l’UMR MCD s’inscrivent dans le cadre d’une recherche académique, mais également finalisée (intégrant une contribution à l’évolution normative), en prise avec les préoccupations du terrain (ou des territoires). Ses activités, au cœur des enjeux environnementaux et sociétaux, visent notamment à participer à la décarbonation du secteur de la construction, en développant des matériaux bas-carbone et en favorisant une démarche d’économie circulaire, en phase avec les préoccupations des villes de demain.
L’enjeu majeur est de trouver des solutions optimales pour maintenir le plus longtemps possible dans un état de service convenable les infrastructures existantes et vieillissantes et mieux maîtriser, dès la conception des ouvrages, les performances des matériaux mis en œuvre en termes de qualité de service, de durabilité, et d’aptitude des produits à être recyclés sans effet néfaste sur l’environnement. Ces questions portent sur différents types de matériaux, en particulier ceux utilisés au sein des matériaux cimentaires pour les ouvrages d’art et bitumineux pour les réseaux d’infrastructures routières, le but étant d’optimiser la valorisation de certains matériaux alternatifs sans nuire à la durabilité de l'ouvrage et à l'environnement. Elles sont abordées transversalement tant sur le plan expérimental (à l’échelle macroscopique, notamment celle des essais de durabilité, et à l'échelle microstructurale) que par la modélisation et par l’analyse des données de terrain, et elles comportent un volet lié à la formulation et l’écoconception des matériaux.
Afin de répondre à cet enjeu majeur, l’UMR MCD développe les 3 axes thématiques suivants : A) Économie circulaire et évaluation environnementale des matériaux ; B) Durabilité des matériaux dans leur environnement ; C) Modèles, outils numériques, et sciences des données. Ces axes sont en interactions fortes et s’enrichissent mutuellement.
